#Nantes 10 mai : journée commémorative du souvenir de l’esclavage et de son abolition

Sur proposition de Maryse Condé, alors présidente du Comité pour la mémoire de l’esclavage, le président de la République Jacques Chirac  avait décidé en 2006  de faire du 10 mai* la Journée commémorative de l’abolition de l’esclavage en métropole : l’occasion pour la France métropolitaine d’honorer le souvenir des esclaves et de commémorer l’abolition de l’esclavage.

La journée commémorative du souvenir de l’esclavage et de son abolition est dédiée au souvenir des souffrances infligées par l’esclavage et à son abolition, à la suite de l’adoption de la loi Taubira en 2001.

La Fondation loge à l’Hôtel de la Marine, place de la Concorde, où l’abolition de l’esclavage fut décrétée le 27 avril 1848 par Victor Schoelcher.
La Fondation loge à l’Hôtel de la Marine, place de la Concorde, où l’abolition de l’esclavage fut décrétée le 27 avril 1848 par Victor Schoelcher.

C’est le 13 novembre 2019 que le Comité pour la mémoire de l’esclavage a été supprimé pour faire place à la fondation pour la mémoire de l’esclavage. Cette dernière, actuellement présidée par Jean-Marc Ayrault, a pour vocation  de soutenir des projets notamment en lien avec  l’histoire et la recherche sur les traites, l’esclavage et leurs abolitions ; la lutte contre le racisme et au dialogue interculturel ; la mémoire et à sa transmission… La Fondation loge à l’Hôtel de la Marine, place de la Concorde, où l’abolition de l’esclavage fut décrétée le 27 avril 1848 par Victor Schoelcher.

La Fondation aide  «à replacer l’esclavage dans le temps long de l’Histoire de la France, du premier empire colonial français à nos jours, car il est impossible de parler de la France d’aujourd’hui sans parler de son passé colonial, sans dire en particulier le rapport singulier qu’elle entretient avec le continent africain, cette relation complexe et profonde qui est devenue une part inaliénable de nos identités respectives», avait déclaré Emmanuel Macron en avril 2018.

Au-delà de l’abolition, la journée du 10 mai permet surtout une réflexion, le débat aussi, et c’est l’occasion de s’interroger sur la façon dont la mémoire de l’esclavage peut trouver de manière idoine sa  place dans les programmes pédagogiques. A Nantes, où la Ville et ses habitants sont conscients du passé négrier de la Citée, il existe de nombreuses associations qui rendent un hommage appuyé à cette mémoire.

Enfin, sachez que la journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions (le 10 mai) précède la journée nationale en mémoire des victimes de l’esclavage (23 mai) : autre date officielle de commémoration de l’esclavage pour les Français d’Outre-mer de l’Hexagone.

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